Les moteurs diesel et les particules fines
Les particules fines en milieu extérieur, issues de la combustion incomplète du gazole, notamment en milieu urbain (trafic routier) sont classées comme cancérigènes et associées à un risque majoré de cancer de la vessie et du poumon.
Elles sont également produites par les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et par l’industrie manufacturière. L’impact de ces particules en suspension sur la santé est visible sur des effets à long terme.
La présence des particules fines en milieu intérieur est due au transfert de la pollution extérieure mais également aux processus de combustion : tabagisme, chauffage domestique, cuisson des aliments, bougies et encens, etc.
Les études épidémiologiques appuient l’existence d’un lien de causalité entre l’exposition aux gaz d’échappement de moteur diesel et le cancer du poumon. Une augmentation du risque de cancer de la vessie a également été soulignée dans de nombreuses études cas-témoins, mais pas dans toutes celles dont on dispose. Cependant de tels risques n’ont pas été observés dans les études de cohorte.
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé les gaz d’échappement des moteurs diesel comme cancérogènes avérés pour l’Homme (Groupe 1), et a classé les gaz d’échappement de moteurs essence comme cancérogènes possibles pour l’Homme (Groupe 2B).
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter ces ressources :
- La rubrique Cancérogénicité des gaz d’échappement des moteurs diesel et des moteurs essence ainsi que de certains nitroarènes et Particules dans l'air et risque de cancer du site cancer-environnement.fr
- La revue Particules fines, dont diesel, et risque de cancer